Le Bureau de la Chambre des Représentants a décidé de revenir sur sa décision de mettre en place des sanctions contre les députés absents lors des réunions des commissions permanentes, des sessions générales consacrées au contrôle de l’action gouvernementale, ainsi que des sessions législatives destinées à adopter des textes juridiques. Cette révision de la décision fait suite aux protestations des parlementaires « absents » qui se sont élevés après que leurs noms aient été publiés lors de la session précédente.
L’indignation des députés s’est rapidement propagée jusqu’à la salle des séances, où certains ont exigé des excuses officielles après la divulgation de leurs noms durant la session de vote sur le projet de loi de finances. Le président du parlement, Rachid Talbi Alami, a réagi face à ces protestations en affirmant qu’il était « obligé d’appliquer le règlement intérieur » de l’institution.
Cette situation met en lumière les tensions croissantes entre la direction du Parlement et les élus, et soulève des questions sur la gestion de l’absentéisme parlementaire ainsi que sur la transparence des travaux législatifs.