Le Maroc dispose d’un droit historique, réel et légal sur son Sahara, et toute confirmation de ce droit constitue un engagement moral de la part des autres, car le Maroc, depuis toujours, a défendu un droit inaliénable, en étant présent dans l’origine, le développement et la conclusion de cette question.
Depuis la reconnaissance de la marocanité du Sahara par l’ancien président américain Donald Trump, la question du Sahara marocain a connu des évolutions qualitatives. De nombreux pays se sont rangés derrière la proposition marocaine d’autonomie, aujourd’hui largement considérée par la communauté internationale comme la seule solution réaliste au conflit artificiel autour du Sahara.
Malgré une certaine tiédeur apparue durant le mandat démocrate, le retour de Trump sur la scène politique a ravivé la position américaine. Cette réaffirmation est venue de la part du sénateur Marco Rubio, puis a été clairement renforcée par M. Messaoud Boulos, conseiller spécial du président américain pour les affaires africaines.
Ce dernier a qualifié la réaffirmation de la reconnaissance par les États-Unis de la souveraineté du Maroc sur son Sahara de « forte » et « sans ambiguïté ».
Une position forte, c’est-à-dire qui ne souffre d’aucune manipulation ni recul, comme certains adversaires du Maroc tentent de le faire croire, et sans ambiguïté, signifiant une reconnaissance réelle et pleine de la souveraineté marocaine. Cela implique des responsabilités pour les États-Unis, en tant que puissance mondiale et membre permanent du Conseil de sécurité, pour faire avancer le processus de règlement de ce dossier.
La question a connu un tournant majeur en décembre 2020, lorsque le président Trump a eu un entretien téléphonique avec Sa Majesté le Roi Mohammed VI, au cours duquel il a annoncé l’adoption d’un décret présidentiel – juridiquement et politiquement contraignant – reconnaissant la souveraineté pleine et entière du Royaume du Maroc sur l’ensemble de la région du Sahara marocain.
Face aux tentatives de certaines parties mal intentionnées de déformer les déclarations de Messaoud Boulos, ce dernier a publié un message sur ses réseaux sociaux, affirmant :
« La déclaration forte du Secrétaire d’État Rubio confirme à nouveau, et sans aucune équivoque, la reconnaissance américaine de la souveraineté du Maroc sur le Sahara. »
Le Département d’État américain a, quant à lui, publié un communiqué après la rencontre entre Marco Rubio et Nasser Bourita, réaffirmant la reconnaissance américaine de la souveraineté marocaine et son soutien à la proposition d’autonomie présentée par le Maroc, en tant que « seule base pour une solution juste et durable » au conflit régional.
Ce dynamisme diplomatique, conjugué à la visite du ministre français des Affaires étrangères en Algérie – au cours de laquelle il a délibérément évité d’aborder le dossier – ainsi qu’à la reconnaissance par la France et l’Espagne de la souveraineté du Maroc et de leur soutien au plan d’autonomie, a fini par isoler l’Algérie sur la scène internationale.
Il ne reste plus aux dirigeants algériens qu’à reconnaître cette nouvelle réalité. Car, en vérité, c’est l’État algérien, depuis que Boumédiène a ordonné à son régime de créer cette impasse, qui porte la responsabilité première de ce différend. Résoudre ce dossier est dans l’intérêt de tous les peuples de la région, aujourd’hui privés d’opportunités économiques et politiques majeures à cause de l’obstination algérienne.