Une nuit glaciale… Là, dans la rue, un homme dormait, allongé sur les pierres, sa couverture n’était autre que le vaste ciel. Son corps frêle tremblait sous l’assaut du froid. Les passants allaient et venaient, les voitures roulaient, les rires résonnaient au loin. Pourtant, il restait immobile, cherchant un peu de chaleur dans ce froid mordant. Ce tableau poignant soulève une question fondamentale : l’humanité habite-t-elle encore nos cœurs ou s’est-elle égarée dans les tumultes de la vie moderne ?
Vivre dans une société humaine implique des rôles complémentaires, une entraide et un échange mutuel des intérêts et des bénéfices. L’être humain, en tant qu’individu, ne peut subsister seul, et les sociétés ne peuvent prospérer dans l’isolement. Nous dépendons les uns des autres pour atteindre nos objectifs, protéger nos intérêts et surmonter les difficultés.
Les valeurs humaines, profondément ancrées dans l’histoire de l’humanité, sont universelles. Les religions célestes et les civilisations, notamment l’islam, ont toutes exalté une vertu fondamentale : la bienfaisance, en particulier en temps de crise. Cette bienfaisance transcende les différences de croyances et de races, s’étendant à tous ceux dans le besoin. C’est un appel à la solidarité et à la coopération, pour préserver la vie humaine, ce don divin d’une valeur inestimable. Le Coran nous le rappelle : « Quiconque sauve une vie, c’est comme s’il avait sauvé l’humanité entière. »
Face aux crises, le besoin de compassion humaine devient encore plus pressant. Ces moments renforcent le sentiment d’appartenance à une grande famille humaine. Ils nous invitent à dépasser nos égoïsmes pour œuvrer ensemble, dans un esprit collectif, afin d’atténuer les souffrances et restaurer la stabilité et la sécurité de nos sociétés.
L’humanité, concept intemporel, a toujours été au cœur des relations humaines. Elle est un pilier de la stabilité des sociétés et un moteur essentiel pour leur développement. Elle se manifeste par l’entraide envers ceux qui sont en danger, victimes de la faim ou de la maladie. Ce comportement humanitaire repose sur des valeurs nobles telles que la générosité, l’altruisme et l’amour pour l’humanité dans son ensemble.
Ainsi, l’humanitarisme mérite d’être qualifié de don et de sacrifice, d’expression de fraternité et de solidarité, de preuve d’amour et de fidélité. La véritable valeur de l’homme ne réside pas uniquement dans son existence, mais dans sa capacité à agir pour le bien de tous, à travers des actions sincères et bénéfiques. Comme le dit si bien le dicton : « Ce qui profite aux gens demeure sur cette terre. »
En ces temps de défis croissants, interrogeons-nous : l’humanité est-elle encore parmi nous ? Ou devons-nous, chacun à notre échelle, œuvrer pour la ranimer ?