Les précipitations enregistrées au Maroc au cours du mois de mars ont considérablement amélioré les réserves en eau des barrages, selon les données du ministère de l’Équipement et de l’Eau. Au mercredi 19 mars 2025, le taux de remplissage des barrages à l’échelle nationale a atteint plus de 36%, soit un volume dépassant les 6 milliards de mètres cubes d’eau.
Ce niveau représente une hausse significative de 9,4% par rapport à la même période l’an dernier, où les réserves ne dépassaient pas 4,2 milliards de m³ avec un taux de remplissage de 26,6%. Quatre bassins hydrauliques principaux (Loukkos, Bouregreg, Tensift et Guir-Ziz-Rhéris) ont dépassé les 50%, tandis que ceux de Sebou et Moulouya ont franchi la barre des 40%.
Plusieurs barrages ont atteint 100% de leur capacité, notamment ceux de Oued Za, Nakhla, Charif Al Idrissi, Chefchaouen, Bouhouda et Sidi Saïd Maâchou. D’autres infrastructures affichent des taux élevés, comme Sidi Driss à Tensift (99,5%), Daourat sur l’Oum Er-Rbia (96,3%), Allal Al Fassi à Fès-Meknès (98,7%) et Oued El Makhazine (93%) dans le nord du pays.
L’amélioration des réserves hydriques devrait se poursuivre dans les prochains jours grâce aux nouvelles précipitations attendues. Si ces apports en eau offrent un répit bienvenu après plus de six années de sécheresse, ils soulignent également l’urgence d’une gestion plus durable de cette ressource vitale pour éviter le gaspillage et faire face aux défis climatiques.