Chaque jour qui passe révèle que le Maroc a été sérieux dans sa stratégie de lutte contre le terrorisme. Une stratégie basée sur le développement de l’arsenal juridique et le renforcement des compétences sur le terrain face à ce fléau qui continue de hanter les nations du monde.
Avant-hier, le Bureau Central d’Investigations Judiciaires (BCIJ) a démantelé une cellule affiliée à l’organisation Daech, qui avait prêté allégeance à son chef et était sur le point de mettre en œuvre un plan destructeur. Selon les informations disponibles, les membres de cette cellule terroriste avaient conspiré pour semer l’instabilité et porter atteinte à la sécurité, en passant par la fabrication d’explosifs et la désignation des cibles qu’ils comptaient attaquer.
Mais les yeux vigilants de la patrie, qui ne dorment que pour nous permettre de vivre en sécurité, ont intercepté ce projet de destruction et neutralisé ces esprits extrémistes avant qu’ils ne passent à l’acte. Les forces de sécurité ont arrêté les suspects et saisi leurs outils avant qu’ils ne puissent concrétiser leurs plans.
Le Maroc a beaucoup souffert par le passé. En adoptant une approche de frappes préventives, il a été la cible de nombreuses critiques émanant de pays et d’organisations dénonçant des atteintes aux droits de l’homme. Cependant, il a réussi à concilier la lutte contre le terrorisme et le respect des droits de l’homme, y compris ceux des suspects, grâce à la création du BCIJ, une entité née au sein de la Direction Générale de la Surveillance du Territoire (DGST), dotée de compétences judiciaires facilitant les interventions sur le terrain et le suivi minutieux des affaires.
Avec l’expansion du terrorisme et sa transformation en un phénomène mondial, ces mêmes pays ont fini par reconnaître la prééminence du Maroc dans la gestion de cette problématique. L’expérience marocaine est désormais recherchée à travers le monde, faisant du royaume un partenaire clé des grandes puissances et des agences de sécurité internationales dans la lutte contre le terrorisme. À titre d’exemple, le Directeur Général de la Sûreté Nationale et de la Surveillance du Territoire a reçu de prestigieuses distinctions en France et en Espagne, ainsi que les plus hautes décorations attribuées par ces pays. Des nations comme les Pays-Bas et la Belgique ont également reconnu l’importance des informations précises fournies par les services de sécurité marocains, leur permettant d’éviter de graves attaques terroristes.
Dès le départ, le Maroc a adopté une loi spécifique de lutte contre le terrorisme, comprenant que ce type de crime est fondamentalement différent des autres infractions. Cette démarche a été suivie par des ajustements juridiques, notamment pour sanctionner les actes commis à l’étranger ou dans des zones de conflit, ainsi que l’apologie du terrorisme, un moyen dangereux de promouvoir ces actes.
Aujourd’hui, face à l’intensification des actes terroristes, le Maroc a démontré qu’il a accumulé une expertise considérable dans ce domaine, lui permettant de se positionner parmi les leaders mondiaux dans la lutte contre ce fléau.