La déclaration du Département d’État américain concernant la question du Sahara marocain est un moment décisif. Cette déclaration a été faite après la rencontre entre le secrétaire d’État américain, Marco Rubio, et le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération africaine, Nasser Bourita, où Washington a réaffirmé sa position en reconnaissant le Sahara marocain et en considérant l’autonomie comme la seule solution réaliste et viable, appelant les parties concernées à travailler en ce sens.
Lors de son précédent mandat, le président Donald Trump a contacté Sa Majesté le Roi Mohammed VI par téléphone pour lui confirmer la reconnaissance par les États-Unis de la souveraineté du Maroc sur le Sahara. Il l’a annoncé au monde via un tweet sur la plateforme X, et l’ambassadeur américain à Rabat à l’époque, David Fischer, a signé une carte du Maroc incluant le Sahara, un geste à la signification importante, marquant un tournant radical dans la position de la première puissance mondiale.
La nouvelle confirmation de la position américaine sur la question du Sahara marocain a une portée pratique plus grande, car elle a souligné la nécessité de passer à une nouvelle phase, celle de la recherche d’une solution sérieuse au conflit artificiel.
Le secrétaire d’État américain a réaffirmé la reconnaissance de la souveraineté marocaine sur le Sahara et le soutien des États-Unis à la proposition d’autonomie marocaine comme « sérieuse, crédible et réaliste », la considérant comme la seule base pour une solution juste et durable au conflit.
Il est important de noter les nouvelles concepts utilisées par les États-Unis pour qualifier la proposition d’autonomie, à savoir qu’elle est sérieuse (ce qui implique que toute autre option n’est pas sérieuse), crédible (indiquant qu’elle émane d’un pays capable de s’engager à en respecter les termes), et réaliste (ce qui signifie qu’elle est réalisable dès qu’il y a une volonté politique).
L’engagement continu des États-Unis à considérer l’autonomie sous souveraineté marocaine comme la seule solution possible démontre que la position américaine est ferme et repose sur une vision claire, resserrant l’étau autour des adversaires de l’intégrité territoriale du Maroc. Ce cadre est désormais celui proposé par Trump pour négocier une solution acceptable pour les deux parties, avec Washington facilitant l’avancement vers cet objectif.
Cela constitue un appel clair à un débat sérieux qui commence par la libération du Front Polisario de sa dépendance à l’égard de l’Algérie, et par l’exploitation de cette opportunité historique pour trouver une solution réaliste et pratique, une solution crédible en raison de l’engagement d’un pays doté d’institutions et d’obligations, ainsi que de la garantie américaine de faciliter l’atteinte de cet objectif.
On peut désormais considérer que la question du Sahara marocain a atteint un moment décisif, où les puissances mondiales s’accordent presque toutes sur la fiabilité de l’autonomie sous souveraineté marocaine. La France, par exemple, n’a pas cédé aux pressions de l’Algérie et est restée fidèle à sa position avant le voyage de son ministre des Affaires étrangères au pays voisin, position qu’avait déjà exprimée le président Macron dans une lettre adressée à Sa Majesté le Roi, reconnaissant la marocanité du Sahara et affirmant que l’autonomie est la meilleure solution, tout comme la position espagnole.
Ce moment exige de nous une exécution réussie, ainsi qu’une adhésion forte à nos arguments basés sur l’histoire, la géographie, la réalité pratique, et notre force est dans l’unité autour du Roi Mohammed VI.