Moulay El Hassan Daki, Procureur général du Roi près la Cour de cassation et Président du Ministère public, a émis une circulaire officielle exigeant des forces de police judiciaire de mener des enquêtes approfondies sur les individus prétendant exercer le métier de journaliste sans remplir les conditions légales requises.
Cette circulaire, adressée aux procureurs généraux près les Cours d’appel, vise à lutter contre le phénomène croissant de l’usurpation du titre de journaliste. Daki a souligné que l’exercice de cette profession est soumis à des règles précises, notamment la détention d’une carte professionnelle délivrée par le Conseil national de la presse. Il a insisté sur l’application stricte des sanctions prévues par la législation marocaine à l’encontre des contrevenants.
Parallèlement, le ministère de la Justice a envoyé une note officielle à la Direction générale de la sûreté nationale, à la Gendarmerie royale, au ministère de l’Intérieur et à d’autres ministères et institutions publiques. Cette note exhorte ces entités à vérifier l’identité des individus se présentant dans leurs locaux sous couvert d’activités journalistiques, afin de prévenir tout abus ou manquement à la loi.
Conformément à ces directives, toute personne exerçant le métier de journaliste sans détenir une carte professionnelle reconnue sera considérée comme usurpant une qualité et sera soumise à des poursuites judiciaires. Ces mesures s’inscrivent dans une démarche visant à renforcer la transparence et à réguler la profession, tout en protégeant les institutions contre toute tentative d’exploitation illégale.
Ces nouvelles dispositions traduisent la volonté des autorités judiciaires et exécutives de garantir la crédibilité de la profession journalistique et de la protéger des abus. Elles visent également à instaurer une relation de confiance entre les institutions publiques et les journalistes légalement reconnus.