Des sources diplomatiques bien informées ont révélé que les discussions inter-libyennes reprendront ce mercredi dans la ville de Bouznika, au sud de Rabat. Cette session réunira plus de 60 membres issus de la Chambre des représentants et du Haut Conseil d’État libyens, dans le but de trouver une solution politique durable à la crise qui secoue la Libye depuis 2011.
Depuis le début de la crise libyenne, le Maroc s’est imposé comme un acteur clé et impartial, offrant son territoire pour accueillir des négociations cruciales entre les différentes factions libyennes. Ces efforts reflètent la conviction marocaine que le règlement du conflit ne peut être atteint que par un dialogue interne et inclusif, loin des ingérences extérieures.
En décembre 2015, la ville marocaine de Skhirat a été le théâtre d’un accord politique historique, parrainé par les Nations unies. Cet accord, considéré comme une étape décisive, a permis :
- La création du Conseil présidentiel du gouvernement d’union nationale.
- La mise en place de mécanismes pour unifier les institutions libyennes.
- L’appel à des élections générales et à une réconciliation nationale.
Cette nouvelle session intervient dans un contexte marqué par un blocage politique persistant et une instabilité institutionnelle en Libye. Les divergences autour de l’organisation des élections et de la répartition des pouvoirs entre les parties continuent d’entraver les progrès vers une sortie de crise.
Les discussions de Bouznika sont perçues comme une opportunité précieuse pour rapprocher les points de vue sur les questions essentielles, telles que l’unification des institutions souveraines et la tenue d’élections inclusives. Cependant, de nombreux défis subsistent, notamment les rivalités internes et les intérêts contradictoires des acteurs régionaux et internationaux.
Alors que les Libyens aspirent à la fin des conflits et à un retour à la stabilité, cette initiative marocaine renforce l’espoir d’un règlement pacifique. Le Royaume, fidèle à son rôle de facilitateur, réaffirme son engagement en faveur d’un dialogue inter-libyen constructif, seul moyen de garantir un avenir meilleur pour le peuple libyen.