Le bilan du puissant séisme qui a frappé ce mardi la région du Tibet, dans l’Himalaya, au sud-ouest de la Chine, s’est alourdi à 53 morts, selon l’agence de presse officielle chinoise Xinhua. Cette catastrophe a causé des pertes humaines importantes et des dégâts matériels considérables, suscitant une vive inquiétude sur la situation humanitaire dans la zone touchée.
D’après le Centre national chinois de sismologie, le séisme a atteint une magnitude de 6,8 sur l’échelle de Richter. Cependant, l’Institut américain d’études géologiques (USGS) a estimé son intensité à 7,1, mettant en évidence une divergence dans l’évaluation de la puissance du tremblement de terre.
L’épicentre du séisme a été localisé dans le district de Dingri, près de la frontière sino-népalaise. Cette région montagneuse, connue pour son isolement et ses conditions géographiques difficiles, complique les efforts de secours. Les équipes de sauvetage s’efforcent d’atteindre les zones les plus touchées, tandis que les autorités redoutent une augmentation du nombre de victimes à mesure que les recherches sous les décombres se poursuivent.
Le tremblement de terre a été ressenti dans les régions voisines, y compris dans le nord du Népal, provoquant une vague de panique parmi les habitants. Par ailleurs, des répliques sont à craindre, ce qui pourrait aggraver la situation sur le terrain.
La région du Tibet, située à la jonction des plaques tectoniques asiatique et indienne, est fréquemment exposée aux séismes. Face à cette tragédie, les autorités chinoises ont appelé à renforcer les mesures d’urgence et à accélérer l’envoi d’aides humanitaires pour soutenir les populations affectées.