Le 16 mai réunit des événements que tout oppose. Une date douloureuse pour les Marocains, marquée par des actes terroristes perpétrés au nom d’une religion dévoyée, mais aussi une date symbolique célébrant la fondation de la Direction Générale de la Sûreté Nationale (DGSN), rempart solide contre le terrorisme et garante de la sécurité publique.
Créée peu après l’indépendance, dans le sillage de la fin du régime du « protectorat et de la tutelle », selon les termes du regretté Roi Mohammed V, la DGSN fut l’une des premières institutions marocaines à voir le jour. Partie de moyens modestes mais animée d’une volonté inébranlable, elle n’a cessé d’évoluer pour devenir aujourd’hui, sous la direction d’Abdellatif Hammouchi, une référence nationale et internationale à la hauteur des ambitions du Royaume.
Les Marocains ont désormais de quoi être fiers de leur institution sécuritaire. Le nouveau pacte entre la police et la société en est la preuve éclatante. Autrefois perçue avec défiance, voire hostilité, par une partie de la population, la Sûreté Nationale a su, par un travail rigoureux et continu, regagner la confiance des citoyens, en leur démontrant qu’elle est là pour les protéger, non pour les opprimer. Les véritables ennemis sont ailleurs : dans les réseaux de criminalité, les trafiquants de drogue, les passeurs d’êtres humains, et les bandes transnationales.
Cette transformation n’est pas le fruit du hasard. Elle résulte d’un travail de fond mené par la DGSN, notamment en matière de formation de ses ressources humaines. Le policier marocain d’aujourd’hui est formé à la fois à la sécurité publique et au respect des droits humains. Les avancées sont reconnues par les instances internationales. Le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, lors de sa visite au Maroc, avait souligné que les violations des droits humains dans le cadre des opérations de sécurité n’étaient plus systématiques, et que les cas isolés étaient désormais traités selon les procédures légales.
Les forces de sécurité marocaines ont accompli un bond qualitatif considérable, à tel point que le Maroc s’impose désormais comme un acteur incontournable à l’échelle mondiale. Cette reconnaissance internationale, notamment en matière de sécurisation d’événements majeurs — comme la Coupe du Monde au Qatar ou les Jeux Olympiques de Paris — est le fruit d’années d’efforts et de professionnalisme. Le Royaume a ainsi consolidé sa réputation dans la gestion des grands rassemblements et démontré sa capacité à coopérer efficacement avec ses partenaires étrangers.
La DGSN ne se limite pas à la sécurité intérieure. Elle mène également une lutte intense contre les réseaux internationaux de trafic de drogue et de traite humaine, en particulier dans la région du Sahel où l’instabilité est exploitée par les groupes criminels. Elle a également infligé des revers significatifs aux cartels latino-américains de cocaïne, qui tentent de faire du Maroc une passerelle vers l’Europe.
Quant à la lutte antiterroriste, le Maroc y excelle. Son expertise est aujourd’hui recherchée par de nombreuses nations. Le parcours d’Abdellatif Hammouchi en témoigne, avec de nombreuses décorations reçues de la part de pays européens et des États-Unis, en reconnaissance de la contribution marocaine dans la prévention et le démantèlement des réseaux terroristes.