La chambre correctionnelle du tribunal d’appel de Casablanca a décidé, ce mercredi 15 janvier 2025, de réduire la peine prononcée à l’encontre de la juge retraitée, Malika Alami, à 8 mois de prison ferme, après qu’elle ait été initialement condamnée à trois ans de prison ferme en première instance.
Malika Alami avait été arrêtée suite à la diffusion de vidéos dans lesquelles elle accusaient des responsables judiciaires. Elle a été condamnée pour des faits tels que « la diffusion d’allégations fausses dans le but de nuire à la vie privée des individus, de les diffamer, ainsi que l’insulte aux magistrats et aux forces de l’ordre en signalant un crime qu’elle savait n’avoir pas eu lieu, l’humiliation d’une entité légale, ainsi que l’atteinte à l’indépendance de la justice par des propos publics visant à influencer les décisions des juges. »
La peine de la juge a été réduite après avoir été condamnée en première instance à trois ans de prison ferme. Cette décision de réduction de la peine a suscité diverses réactions dans les milieux juridiques, certains la considérant comme une étape importante dans la réduction des peines dans des affaires similaires.
Cette affaire s’inscrit dans le cadre des efforts continus du système judiciaire marocain pour traiter les accusations qui portent atteinte à l’honneur des institutions judiciaires et aux droits des individus, en particulier à une époque où l’influence des médias modernes et des réseaux sociaux sur le système judiciaire fait débat.