La Cour d’appel d’El Jadida a décidé, ce lundi, de réduire la peine de prison du YouTubeur Elias Malki, initialement condamné à quatre mois, à deux mois de prison ferme. Cette décision concerne une affaire dans laquelle il était poursuivi pour « incitation à la haine et à la discrimination », suite à des plaintes déposées par des associations et personnalités amazighes, qui ont ensuite retiré leur plainte.
Dans un deuxième dossier, Elias Malki a été condamné à trois mois de prison avec sursis et à une amende, pour des accusations liées à « l’incitation à la discrimination », « la diffamation », et « les violences psychologiques et physiques à l’encontre des femmes ». Cette affaire a été portée devant la justice par 38 associations féminines et de défense des droits humains.
Il est prévu que le YouTubeur quitte la prison locale d’El Jadida ce soir, après avoir purgé la peine liée à la première affaire.
Ces jugements relancent le débat sur l’utilisation des réseaux sociaux et sur les limites de la liberté d’expression, notamment lorsque celle-ci est perçue comme une incitation à la violence ou à la discrimination. Le cas d’Elias Malki souligne l’importance de l’encadrement juridique des contenus diffusés sur les plateformes numériques.