Dans plusieurs villes marocaines, les toilettes publiques récemment installées dans les espaces publics ont été prises pour cibles par des vandales, quelques jours seulement après leur mise en place. Cette situation a suscité une large réaction, notamment sur les réseaux sociaux, où les images des infrastructures dégradées ont fait surface, choquant de nombreux citoyens.
Selon le journaliste El Wamouzi, « Il est à la fois triste et décevant de constater que des toilettes publiques gratuites, installées dans des lieux publics comme à Casablanca (avec un total de 60 unités), sont déjà victimes de vols et de vandalisme. » Cette initiative, qui visait à améliorer le confort et la propreté des espaces urbains, se trouve confrontée à des défis importants, dus aux actes irresponsables d’une minorité d’individus qui ne respectent pas le bien public. « Le vandalisme et le vol ne représentent pas seulement une menace pour les infrastructures, mais témoignent également d’une détérioration de la culture du respect des biens publics et de l’engagement pour leur préservation », ajoute-t-il.
Il s’interroge également : « Comment pouvons-nous prétendre développer nos villes et améliorer la qualité de vie si nous n’assumons pas collectivement la responsabilité de protéger ce qui est commun ? » Celui qui commet de tels actes ne nuit pas seulement à l’infrastructure, il porte atteinte à toute la société. Des mesures légales strictes doivent être prises à l’encontre des vandales, car tolérer ces actes, c’est renoncer aux droits de chacun à vivre dans un environnement propre et sûr.
Le sujet soulève une question fondamentale sur la responsabilité collective dans la préservation des ressources publiques. La dégradation des toilettes publiques n’est pas un simple dommage matériel ; elle est le symptôme d’une attitude plus large envers le respect de ce qui appartient à tous.