Les exportations marocaines de pastèques ont enregistré une baisse historique en 2024, avec seulement 113.500 tonnes expédiées entre janvier et octobre, le plus bas niveau depuis 2017.
Cette diminution est principalement due à la sécheresse sévère qui a frappé le pays, entraînant des restrictions sur la culture du fruit dans plusieurs régions.
D’après EastFruit, les exportations de pastèques marocaines, autrefois parmi les plus importantes au monde, ont chuté pour la deuxième année consécutive. En termes de valeur, ces exportations s’élèvent à 96 millions de dollars, un chiffre en forte baisse, ce qui fait que le Maroc ne devrait pas figurer parmi les dix premiers exportateurs mondiaux en 2024.
Le principal facteur expliquant cette baisse est la sécheresse sévère qui a touché le Maroc, réduisant de manière drastique la production de pastèques. La pénurie d’eau a conduit à des restrictions voire des interdictions de culture dans certaines zones, comme dans la province de Tata, où la production a été complètement arrêtée.
À Zagora, des contrôles renforcés ont été mis en place, incluant une opération de destruction de plantations illégales et de démantèlement des installations d’irrigation illégales. Ces actions font suite à un arrêté préfectoral du 31 octobre 2023 qui a fixé des surfaces maximales autorisées pour les cultures gourdes en eau.
Ces mesures ne sont pas un interdiction totale de la culture de la pastèque au Maroc, mais une réponse ciblée à la crise hydrique afin de réguler les cultures très consommatrices d’eau et préserver les ressources naturelles dans les régions les plus touchées par la sécheresse.