La Délégation générale à l’administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR) a annoncé la détection de 79 cas de rougeole dans plusieurs établissements pénitentiaires au Maroc. Parmi les personnes touchées figurent sept mineurs, deux femmes et un enfant accompagnant sa mère. À ce jour, 27 détenus ont été déclarés guéris après avoir suivi le protocole sanitaire établi par les autorités compétentes.
La prison locale de Tanger est la plus touchée, avec 25 cas enregistrés, dont 24 détenus placés en isolement et un transféré à l’hôpital public pour recevoir des soins. À la prison locale de Ain Borja, six cas ont été signalés, dont cinq en isolement et un hospitalisé. D’autres cas ont été recensés dans les établissements de Mohammedia (5 cas), El Arjat 1 (3 cas), ainsi que dans les prisons de Kénitra, Fès (Bourkayz), Benslimane, Souk El Arbaâ, Bouarfa, Kelaat Sraghna, Tétouan, Berkane et Tan-Tan.
La DGAPR a également signalé sept cas parmi le personnel pénitentiaire, incluant un médecin. Ces personnes ont été prises en charge conformément au protocole sanitaire en vigueur.
Pour freiner la propagation de la rougeole, la DGAPR, en collaboration avec le ministère de la Santé et de la Protection sociale, a lancé une vaste campagne de vaccination. À ce jour, 11 620 détenus et 332 membres du personnel ont été vaccinés sous la supervision des équipes des délégations régionales de santé.
La DGAPR assure qu’elle reste vigilante pour limiter la propagation de l’épidémie. Les établissements pénitentiaires continuent de mettre en œuvre les mesures détaillées dans une circulaire dédiée et collaborent étroitement avec les autorités sanitaires.
Grâce à ces efforts, les institutions visent à garantir un environnement sain et sécurisé pour les détenus et le personnel pénitentiaire tout en prévenant tout risque sanitaire supplémentaire.