La chambre correctionnelle du tribunal pénal d’Ain Sebaâ à Casablanca a prononcé, dans la nuit de lundi à mardi, des peines de prison ferme à l’encontre de l’influenceur marocain Reda Bouzidi, connu sous le pseudonyme « wald chinwia « , et de l’influenceuse surnommée « Bint Abbas ».
« wald chinwia » a été condamné à 3 ans de prison ferme, tandis que « Bint Abbas » a écopé de 2 ans et demi de prison ferme. En revanche, les proches des accusés, également impliqués dans cette affaire, ont été acquittés par le tribunal.
Après l’annonce des verdicts, la salle d’audience a été le théâtre de protestations et de cris de la part des familles des accusés, exprimant leur mécontentement face à ces décisions. Malgré les excuses présentées par les deux influenceurs, le tribunal a estimé que la gravité des faits nécessitait des sanctions exemplaires.
Les accusés étaient poursuivis pour des délits liés à la diffamation, aux insultes et à l’atteinte à la vie privée d’autrui via les réseaux sociaux. Les charges incluaient également des menaces, la diffusion de fausses allégations par le biais de systèmes informatiques, et la perturbation d’un établissement de sécurité publique.
Sur ordre du parquet, « wald chinwia » et « Bint Abbas » avaient été placés en détention provisoire. Les autres personnes impliquées, notamment la mère de « wald chinwia » et ses frères, avaient été laissées en liberté provisoire.
Cette affaire a suscité un vif débat sur les réseaux sociaux, divisant les internautes. Certains soutiennent ces sanctions pour mettre un frein aux abus commis sur les plateformes numériques, tandis que d’autres jugent ces peines excessives et appellent à des solutions éducatives et préventives.
Ce verdict envoie un message fort des autorités marocaines quant à l’utilisation responsable des réseaux sociaux. Il met en garde contre tout comportement portant atteinte à la vie privée ou enfreignant les lois en vigueur.